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Par leurs blocages à coups de tracteurs et de fumier, les agriculteurs français finissent le plus souvent par faire aboutir leurs principales revendications. Leurs opérations concertées ont tôt fait d’avoir raison des divers gouvernements inaptes à leur résister. Celui actuel se distingue particulièrement, escomptant par ses renoncements à répétition éviter une plus grande impopularité. Les agitations publiques dues aux exigences sanitaires excessives censées enrayer la Covid19, la révolte des gilets jaunes contre l’augmentation du prix des carburants automobiles et la grogne généralisée contre la réforme des retraites ont paralysé le pays pendant des mois, altérant sa réputation, sa situation économique et son potentiel touristique. Et, pour parfaire le bilan, les Jeux Olympiques 2024 à Paris, dans quelques mois, sont d’ores et déjà menacés par des préavis de grève opportunistes et fâcheux.
Hormis la déplorable législation sur les retraites que le Régime était déterminé à réviser au forceps quoiqu’il puisse lui en coûter, du fait des nombreux ralliements aux diverses manifestations, la plupart des mouvements de protestation d’ampleur ont porté leurs fruits. Mais venons-en aux constatations manifestes et au dessein avoué de cet article : Les importants soutiens populaires aux causes les plus diverses et les plus fantasques, comme la coupe du monde de football, la menace de l’extrême-droite au pouvoir, les hommages aux victimes d’attentats ou la gay pride, sont autant de camouflets à la faible mobilisation et aux échecs répétés des rassemblements organisés par les Musulmans, que ce soit pour contester les mesures et les lois islamophobes (contre les signes extérieurs d’Islam : hijab, niqab, burkini, abaya ou qamis) ou pour témoigner de leur solidarité avec les peuples frères (la Palestine en particulier), et en dépit des efforts louables de leurs organisateurs.
Les cortèges, les vociférations et les gesticulations ne sont guère efficaces et les dégradations y attenant sont contre-productives, tout comme les destructions spectaculaires d’œuvres artistiques dans les musées et les universités au nom de telle ou telle cause. Comment attirer l’attention des médias et susciter des réactions politiques sans être déconsidéré ou abominé par les masses ? Ce n’est pas gagné dans un pays qui admet, à quatre-vingt pour cent, sans vergogne, être xénophobe et islamophobe. Il vaudrait mieux frapper les esprits habilement par des actes ostensibles pacifiques et répétitifs : Par exemple, réunir une centaine de courageux (intrépides ?) dans une station de métro à l’intitulé significatif comme « Bastille », « Liberté », « Nation », « Nationale », « République », « Volontaires », sans pancartes ni banderoles ni drapeaux mais avec un signe distinctif (un keffieh ?), qui poireautent calmement sur le quai sans bouger en neutralisant ce dernier pendant plusieurs heures. Résultat médiatique garanti pour des « passagers » irréprochables qui attendent paisiblement leur train.
Les esprits formatés se focaliseront sur les mots « dictature » et « démocratie » mais, pour être tout à fait honnête, les dictatures qui contraignent les « méchants » à bien se comporter sont préférables aux démocraties qui autorisent les « gentils » à faire tout et n’importe quoi. Les gens ordinaires étant plus nombreux que les savants, la démocratie induit fatalement l’élection et la dictature des médiocres. Pour arriver à ses fins, le Président français et ses troupes dirigent le pays sans concession, à coups d’article 49.3 à l’Assemblée, de règles exceptionnelles et de manipulations médiatiques. La liberté d’expression et la législation permissive des « civilisés » permet de plus en plus aux tordus de donner libre court à leurs penchants. Ce qui était pénalisé il y a 50 ans est désormais banalisé, nous gratifiant aujourd’hui d’une Borne lesbienne et d’un Attal gay comme Premiers Ministres, lesquels se targuent ostensiblement de leur orientation sexuelle et de leur origine juive. Faut-il aussi s’en réjouir ?
D’aucuns gloseront sur mes propos et sur les écrits qui en découlent, en évoquant ma situation privilégiée de « souchien », expatrié outre-Europe de surcroît, et ils auront de bonnes raisons de le faire. Nonobstant, il faudrait m’expliquer pourquoi ceux qui sont établis dans l’Hexagone depuis des décennies – et s’y complaisent – n’en ont pas adopté la nationalité, sans pour autant en calquer les mœurs, à plus fortes raisons lorsque cet accès est aisé et qu’ils n’ont pas à renoncer à celle dont ils sont originaires. Permettez-moi d’évoquer les « cousins » qui font la double allégeance et peuvent impunément guerroyer au Moyen-Orient pour « défendre » leur patrie. Pourquoi les fanfarons de l’Islam s’étonnent-ils ensuite d’être expulsables comme des malpropres malgré leur titre de séjour de longue durée, comme des automobilistes qui roulent trop longtemps sur la roue de secours sans jamais prévoir qu’ils peuvent « crever » ? Une raison de plus pour préférer le tracteur à la bagnole !

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@DYLeclercq RÉPONDRE A L'ISLAMOCLASTIE PAR L'IRONIE IRRESPECTUEUSE

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