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A l’heure où les affaires éclatent de toutes parts chez nos politiciens favoris et jusque dans nos mosquées où des dirigeants peu scrupuleux n’hésitent pas à faire main basse dans la caisse pour arrondir leurs fins de mois, (comme les épingle le site http://doulfikar.com/), il en est qui se sont crus bien inspirés de tenter de m’en coller une sur le dos pour essayer de me salir. Il paraît que j’aurais détourné l’argent de la Ligue Islamique Mondiale dont j’ai été le directeur du Bureau de Paris (BOLIM) pendant 14 mois entre 1998 et 1999 pour me payer une propriété.  Et c’est maintenant que ça émerge, DIEU sait pourquoi ? Pourtant, ça ne date pas d’hier puisque ça fait dix-huit ans que j’ai démissionné de ce poste sans avoir jamais fait l’objet de la moindre remarque ou de la moindre suspicion de la part de la Ligue jusqu’à ce jour. Et, compte tenu du contrôle comptable soupçonneux exercé par la dite Ligue sur ses bureaux à l’étranger, il y a peu de chances que cela puisse se produire. « La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe », comme on dit mais, comme je suis assez chatouilleux en ce qui concerne ma réputation, je m’empresse quand même ici de rapidement tordre le cou à la rumeur colportée par mes « admirateurs ».
Précisons d’abord qu’en tant que Membre du Conseil Constitutif de la Ligue Islamique Mondiale qui siège à Makkah al-Mukarramah en Arabie (fonctions exclusivement honorifiques exercées de 1990 à 2006), j’ai accepté d’assumer gratuitement les fonctions de directeur du Bureau de Paris afin de restaurer les lieux et la renommée de la Ligue Islamique Mondiale dans la capitale française. Pour éviter toute ambiguïté sur mes intentions et clarifier ma situation fiscale, j’avais même poussé le vice jusqu’à exiger que ma lettre de nomination mentionne expressément que cette fonction directoriale ne serait pas rémunérée, sachant que j’étais à l’époque salarié en tant que cadre dans une grande entreprise informatique française à raison de deux mille Euros mensuels. Il est vrai que ça contrastait par rapport à mes prédécesseurs et à mes successeurs à la direction de ce Bureau lesquels ont été non seulement grassement rémunérés mais ont dilapidé à tour de bras les avoirs de la Ligue en réceptions, déplacements, indemnités diverses, voitures et villa de fonction.
Pour ceux qui ne me connaissent pas bien et qui ne m’auraient pas fréquenté de près, quelques précisions indispensables : Dans toute ma « carrière islamique », j’ai non seulement refusé de devenir un fonctionnaire de l’Islam, en clair d’être rémunéré pour servir ma religion, mais je n’ai jamais accepté la moindre rétribution pour tous les travaux que j’ai réalisés. Il en a été ainsi depuis les années 80 pour mon « Avis sur les produits alimentaires », dans les années 90 pour ma lecture du Saint Coran en français, pour mon fascicule « Comment effectuer correctement le Pèlerinage à La Mecque », pour ma lettre d’information « L’Index » et il y a quelques années encore pour mon livre « Soumission de plein gré » dont j’ai même financé à fond perdu l’édition aux deux tiers. Ceux qui se sont occupés de la diffusion des dits travaux en ont fixé seuls le prix (sans mon concours) pour en tirer les bénéfices qu’ils ont souhaités et conservés en intégralité. On comprend assez mal pourquoi j’aurais d’un côté commis un coupable détournement de fonds des plus invraisemblables alors que de l’autre je me suis toujours totalement interdit de percevoir le moindre revenu religieux pourtant légitime !!!
Venons-en maintenant aux détails sordides puisque je n’ai rien à cacher. En 2002, soit trois ans après avoir démissionné de la direction du BOLIM, j’ai fait l’objet d’un licenciement économique qui m’a permis d’encaisser vingt-six mille Euros d’indemnités et de retrouver un emploi quelques mois plus tard près de Dijon (où j’ai dû déménager) comme responsable d’exploitation d’une centrale d’achat et de distribution de produits dentaires rémunéré trois mille Euros mensuels. Au lieu de louer un logement sur place, j’ai trouvé plus rentable et plaisant d’acquérir une fermette à restaurer, ce que j’ai fait pour une valeur de quarante-cinq mille sept cent trente-quatre Euros exactement. Je disposais donc alors pour ce faire de moyens « légaux », sans avoir eu besoin de voler qui que ce soit…
Al hamdou liLLAH ! Il ne faut pas que j’oublie de remercier mes accusateurs qui se veulent évidemment anonymes  – même si j’ai une petite idée sur l’identité de tels bandits. Ils vont récolter une tonne de mes péchés (je n’en ai pourtant pas tant que ça !) sans recueillir le moindre profit pour leurs méprisables calomnies. Et, comme j’étais en panne d’inspiration pour concocter un de ces billets d’humeur dont je suis fin gourmet, je dois dire qu’ils me rendent bien service au point que je leur dédicace résolument celui-ci. Et sans oublier les expressions de fraternelles compassion et sympathie que vont me témoigner, inchaALLAH, ceux qui m’estiment un tant soit peu, lesquelles vont m’aller droit au cœur. On a le droit de rêver, non ? Bof ! C’est mon affaire de toute façon !

À propos de integritydyl

@DYLeclercq RÉPONDRE A L'ISLAMOCLASTIE PAR L'IRONIE IRRESPECTUEUSE

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